Nouvelles sanctions économiques pour la Russie : Bitcoin est la solution
Le conflit russo-ukrainien continue de frapper fort. Plus de trois ans après le début de la guerre en Europe de l’Est et une multitude de sanctions économiques, les avancées concernant un accord entre les deux pays sont limitées. En conséquent, certains pays comme les USA envisagent une nouvelle séries de sanctions. Dans ce contexte, bitcoin s’impose comme une solution de choix.
Trump souhaite établir une nouvelle vague de sanctions contre la Russie
Ces derniers mois sont marqués par un enlisement du conflit, des négociations qui font du surplace et l’impossibilité, des deux côtés du conflit, de faire des concessions pour parvenir à un cessez-le-feu définitif et mettre un terme aux dizaines de milliers d’innocents qui meurent.
Ne comprenant pas la position de Poutine, Donald Trump adopta pourtant, quelques semaines plus tôt, une position hostile à Zelensky en essayant d’accentuer la résolution du conflit avec des accords unilatéraux tout en essayant de l’évincer du processus de négociation.
Désormais, c’est un revirement de tendance qui s’opère. Donald Trump envisage d’imposer de nouvelles sanctions économiques. Quelques jours plus tôt, l’Union européenne avait approuvé son 17e paquet de sanctions contre la Russie en visant une partie de ses navires fantômes (pétroliers). Le Royaume-Uni a annoncé une action coordonnée en visant les secteurs de la défense, de l’énergie et de la finance selon le Figaro.
L’économie russe se maintient, mais reste fragile
L’inflation Russe, sur ces cinq dernières années, connaît une forte volatilité. En 2022, l’année où le conflit s’est entamé, l’inflation a atteint les 17.8 % en avril. Une ascension choc qui témoigne des répercussions d’un conflit armé. Actuellement enlisé depuis plus de trois ans, l’inflation évolue autour des 10 %. Un niveau élevé qui est la conséquence d’une augmentation progressive sur ces deux dernières années.
Cette inflation résulte en partie de l’explosion des dépenses militaires, un effort de guerre qui a des conséquences inédites sur la population russe. Dans ce contexte, la Banque centrale de Russie (BCR) mène une politique monétaire restrictive. Les taux directeurs s’élèvent actuellement à 21 % depuis le mois d’octobre 2024. Une étape complexe, mais indispensable pour combattre pleinement l’inflation.
Notons cependant un rebond du rouble face à l’euro, une dynamique sur les taux de change qui est identique face au dollar, ce qui apporte les premiers signes d’une potentielle résolution de la situation actuelle.
D’après la BCR, l’inflation devrait revenir autour des 4 % d’ici 2026, une prédiction audacieuse qui pourrait survenir si la Russie tend vers une résolution du conflit en parvenant à un accord avec l’Ukraine.
Bitcoin est la solution idéale pour contourner les sanctions
Dans un tel contexte économique, et au risque de faire face à de nouvelles sanctions, utiliser bitcoin s’impose comme une solution de choix. Avec l’exclusion SWIFT, le commerce international avec la Russie est mis à mal et les alternatives prennent le dessus avec de nouveaux partenaires comme la Chine ou l’Inde.
Historiquement hostile, le soutien de Vladimir Poutine conduit à une réglementation progressive et ciblée sur certains secteurs comme le minage ou l’utilisation expérimentale de bitcoin dans des échanges commerciaux. Affirmant en fin d’année 2024 que bitcoin est une alternative que personne ne peut interdire, est-ce que la Russie pourrait se pencher en faveur d’une adoption accélérée de l’actif ?
Pour le moment, les réserves du pays sont majoritairement constituées d’or et de yuan chinois pour palier la volatilité des actifs numériques. En effet, en décembre dernier, les réserves d’or de la Russie s’élevaient à plus de 2333 tonnes, juste derrière la France avec ses 2437 tonnes.
Cependant, avec la hausse du roi des cryptos et le gain de maturité avec son institutionnalisation, le gouvernement pourrait revoir sa position. Ainsi, à plus de 110 000 dollars, le moment est idéal pour intégrer bitcoin comme un actif de réserve complémentaire avec une proportion raisonnable.
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