Meta souhaite lancer des stablecoins : nouvelle étape après l’échec de Libra (Diem)
Le géant des réseaux sociaux, Meta, annonce le retour de son intérêt à l’encontre des stablecoins. Quelques années après l’échec Libra avec un bilan plutôt pessimiste, l’entreprise ne lâche pas l’affaire et revient sur le devant de la scène avec un nouvel angle d’approche. Meta pourra faire usage des stablecoins ? Faisons le point.
Meta se relance dans un projet portant sur les stablecoins
D’après les dernières informations en notre disposition, il semblerait que Meta, le groupe derrière Facebook, Instagram et WhatsApp, explore à nouveau le secteur des stablecoins d’une manière bien différente que dans le passé.
Meta serait actuellement en discussion avec plusieurs entreprises de l’industrie pour intégrer des stablecoins en tant que moyen de paiement au sein de ses services. L’occasion, par exemple, de rémunérer les créateurs de contenu ? Des entreprises telles que Circle ou Ripple sont des candidats particulièrement intéressants au vu de leur positionnement géographique.
Une telle information ouvre la voie à une nouvelle dynamique en matière d’adoption. Tandis que beaucoup espèrent l’adoption de bitcoin et ethereum, nous constatons progressivement que ce sont les stablecoins qui gagnent en ampleur et en crédibilité à l’échelle internationale. Majoritairement basés sur la blockchain ethereum, ils ouvrent la voie à des transactions instantanées et à faible coût.
Les souvenirs de l’échec Libra ressurgissent
Quelques années plus tôt, Meta (sous le nom de Facebook) travaillait sur le projet Libra. Celui-ci visait à créer une monnaie numérique internationale, soutenue par plusieurs actifs, pour révolutionner les paiements, notamment au bénéfice des personnes non bancarisées.
Cependant, ce projet renommé par la suite en Diem avec une réduction des ambitions fut un véritable échec. En effet, les régulateurs d’un grand nombre de pays se sont ligués contre Libra, vu comme une menace à la souveraineté monétaire et un vecteur dans le développement du blanchiment d’argent.
Marck Zuckerberg a du se prononcer publiquement, devant le congrès, pour justifier de l’importance d’un tel projet.
Cela démontre qu’une entreprise aussi importante que Meta ne dispose pas de toutes les armes pour combattre les États, quand bien même des acteurs tels que PayPal et Vise se trouvaient à ses côtés. Ignorer les régulateurs n’est donc pas possible.
Toutefois, avec les changements ayant eu lieu ces cinq dernières années en matière de régulation et avec une confiance croissante des acteurs traditionnels vis-à-vis des cryptomonnaies, le contexte est idéal pour se pencher à nouveau sur un projet similaire.
Meta, le meilleur moyen d’obtenir une adoption du Web 3 ?
Bien qu’en l’occurrence, nous ne soyons plus sur le développement d’un stablecoin en interne, mais l’intégration d’une infrastructure pour mettre à disposition des stablecoins existants, cela ne remet pas en question le développement dont fait face l’industrie crypto à l’heure actuelle.
Avec une crédibilité accrue sur ce marché, le retour de Meta est probablement le meilleur moyen d’accélérer l’adoption. Présent dans le monde entier, ses services tels que Facebook et Instagram en passant par whatsapp sont particulièrement populaires.
La mise à disposition d’un service de paiement est le moyen idéal de mettre à la lumière du grand public les avantages de la blockchain et l’intérêt qui réside derrière les paiements à coût réduit et instantanés. Il conviendra de surveiller attentivement les avancées de l’entreprise sur ce sujet durant les prochains mois. Un tel projet pourrait voir le jour bien plus rapidement que prévu.
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