Ilium (Cruxpool) est enregistrée en tant que PSAN
C’est officiel, l’entreprise Ilium qui opère la plateforme Cruxpool vient d’obtenir son enregistrement (n°E2022-48) en tant que Prestataire de Services sur Actifs Numériques (PSAN) avec l’accord de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) et de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR).
Ilium (Cruxpool) rejoint ainsi le club encore très fermé des entreprises détenant ce précieux sésame et s’affiche comme la première pool de minage française à l’obtenir. En juillet 2022, Binance annonçait également son enregistrement, de même que l’entreprise Just Mining quelques mois auparavant.
Qu’est-ce alors que l’enregistrement PSAN et quel est son rôle dans la régulation des crypto-monnaies, sujet constamment débattu dans l’écosystème ? Pour les utilisateurs, quel en est l’impact concret et y’a-t-il un impact sur le minage ?
Aux origines du statut PSAN
Le secteur des crypto-monnaies en est encore à ses balbutiements. Bien que des prémices de réflexion furent présents depuis les années 90 par le biais des idéaux Cypherpunk, les premières applications de la technologie blockchain datent plutôt de 2008 avec l’apparition de Bitcoin. La pensée fondatrice est simple : permettre à chacun de récupérer sa liberté financière par le biais d’un système d’échanges et de finance décentralisés.
Une fois cet environnement en place, il a d’abord évolué dans une couveuse artificielle et involontaire ; entre érudits et initiés. L’attrait d’une “monnaie” intraçable a précipité toutes sortes d’acteurs à en apprendre plus sur ce qui venait véritablement d’être créé : une nouvelle manière de concevoir les échanges.
Fatalement, cet écosystème a fini par rencontrer celui des Etats et des régulations, nécessaires pour endiguer les aspects obscurs initiaux de la blockchain, notamment avec la fermeture du site Silk Road en octobre 2013. Au fur et à mesure du temps, la technologie s’est précisée en même temps que ses usages. La découverte de possibilités d’appliquer certaines caractéristiques de la blockchain à la santé, au sport, à l’art; mais également l’émergence de polémiques concernant le minage en Chine ou l’adoption de Bitcoin comme monnaie nationale au Salvador en septembre 2021 ont rendu l’écosystème entier de plus en plus flou aux yeux des acteurs extérieurs.
Dans cette optique, de nombreux Etats, y compris la France, ont décidé de s’attaquer à la légifération de l’ensemble des domaines liés de près ou de loin aux technologies décentralisées. La loi PACTE n°2019-486 du 22 mai 2019, dont est issu l’enregistrement PSAN, est une résultante de cette démarche.
Le rôle du statut PSAN
En complément à la loi PACTE, l’ordonnance n°2020-1544 du 9 décembre 2020 renforce le cadre de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LCB-FT). Elle a également étendu l’obligation d’enregistrement du PSAN aux entreprises proposant des services d’échanges d’actifs numériques et d’exploitation de plateforme de négociation d’actifs. C’est véritablement l’article 86 du décret n°2021-387 du 2 avril 2021 qui instaure la mention de Prestataires de Services sur Actifs Numériques au sein du Code Monétaire et Financier qui agit comme le pilier de la régulation blockchain en France.
Pensé en premier lieu pour protéger les utilisateurs et prévenir des opérations potentiellement malveillantes ou illégales, le PSAN est un label indiquant que l’entreprise détentrice applique des politiques de contrôle strictes et établies par le régulateur. Ce statut concerne toute entreprise du secteur exerçant ou souhaitant exercer les activités ci-dessous :
- La conservation d’actifs numériques ;
- L’achat ou la vente d’actifs numériques en monnaie ayant cours légal ;
- L’échange d’actifs numériques contre d’autres actifs numériques ;
- L’exploitation d’une plateforme de négociation d’actifs numériques ;
En résumé, toute entité souhaitant proposer des services liés à la conservation ou à l’échange d’actifs numériques est potentiellement concernée par le statut PSAN.
Les questions soulevées par l’intervention des régulateurs dans l’écosystème blockchain : comprendre l’apparition du KYC
La présence grandissante des régulateurs et des gouvernements dans le secteur de la blockchain est fortement sujette à débat. Théoriquement opposée aux fondements d’un écosystème décentralisé et à la pensée Cypherpunk originelle, certains voient d’un mauvais œil l’intervention d’entités légiférantes centralisées et politisées. Là où Satoshi Nakamoto, le fondateur de Bitcoin, prônait un retour à la liberté financière de chacun ; cette utopie se heurte aujourd’hui à la réalité d’un marché financier constamment surveillé et monitoré.
Tout le problème réside dans le fait que contrairement à la finance traditionnelle, la blockchain présente une ambivalence presque contre-intuitive. L’attractivité de cette technologie a initialement été, pour beaucoup, l’anonymat. Chaque individu est représenté par une signature électronique, une adresse, qui est une suite de chiffres et de lettres aléatoires. Sans lien clair établi entre le hash d’une personne et son identité, il est impossible de savoir à quoi correspond chaque transaction. Pour le commun des mortels, cela permet de récupérer une certaine part de liberté sur l’utilisation et le stockage de ses fonds. Pour des acteurs malveillants, c’est une opportunité unique de réaliser des opérations illégales et de participer à des activités liées au blanchiment d’argent ou au financement du terrorisme – dont la lutte constitue le pilier du PSAN.
A l’inverse, une blockchain comme celle du Bitcoin ou de l’Ethereum sont intégralement transparentes par design. Pour qu’elles fonctionnent correctement, chaque participant au réseau doit détenir une copie de la chaîne principale dont l’intégrité nécessite un consensus. Il est donc possible d’observer en temps réel les opérations effectuées sur des “Blockchain Explorer” comme Etherscan ou BTCscan, permettant à chacun de conserver un historique clair et archivé de toutes ses transactions.
Les régulateurs se retrouvent donc avec un système nouveau, entièrement transparent au niveau des montants transités, mais entièrement opaque sur le plan des identités. Cette disparité a contribué à répandre les processus de vérification de compte présents sur de nombreux sites comme Binance, Swissborg ou Cruxpool (la plateforme de minage et de staking d’Ilium) ; le fameux KYC (Know Your Customer), qui est devenu la quasi-norme en terme d’identification d’identité.
PSAN : quel impact pour les utilisateurs ?
Hormis l’implémentation d’une procédure de vérification d’identité (KYC), aucun ! Si vous utilisez une plateforme qui propose des services de staking ou de finance décentralisée, le statut PSAN atteste en premier lieu du sérieux de cette dernière et de sa volonté de proposer un écosystème blockchain et crypto le plus sain possible. A ce titre, depuis l’obtention du statut, Cruxpool propose désormais des services de staking d’Ethereum.
Staking, DeFi, minage… Faut-il se tourner vers une plateforme enregistrée PSAN ?
Le choix des plateformes utilisées pour vos activités de minage, de staking, de lending ou de tout autre service de finance décentralisée dépend principalement de vos attentes et du type d’opérations que vous souhaitez réaliser. Entre autres, la rentabilité (APR) et les différents frais prélevés sont bien souvent beaucoup plus déterminants en termes de choix que le type de plateforme elle-même.
Il est toutefois important de garder en mémoire que les procédures de vérification d’identité sont la résultante des régulateurs et qu’il est aujourd’hui normal pour une entité présente dans le secteur de la blockchain de s’y plier. Accorder sa confiance à une plateforme enregistrée PSAN vous assure que l’entreprise est reconnue par l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) et qu’une large quantité de ressources est déployée pour vous proposer un environnement sain et sécurisé, à la fois pour vos fonds et vos informations personnelles. C’est le cas par exemple pour Cruxpool, pool de minage et de staking 100% française (Ilium).
Ce texte est un communiqué de presse. Faites vos propres recherches et n’investissez que l’argent que vous pouvez vous permettre de perdre.
Suivez nos liens d’affiliés:
- Pour acheter des cryptomonnaies en Zone SEPA, Europe et citoyens français, visitez Coinhouse
- Pour acheter des cryptomonnaies au Canada, visitez Bitbuy
- Pour générer des intérêts grâce à vos bitcoins, allez sur le site de BlockFi
- Pour sécuriser ou stocker vos cryptomonnaies, procurez-vous les portefeuilles Ledger ou Trezor
- Pour transiger vos cryptos de façon anonyme, installez l’application NordVPN
Pour investir dans le minage de cryptomonnaies ou les masternodes:
Pour accumuler des cryptos en jouant :
Restez informé grâce à notre newsletter hebdomadaire gratuite et à nos réseaux sociaux:
Suivez nos liens d'affiliés:
- Pour acheter des cryptomonnaies en Zone SEPA, Europe et citoyens français, visitez Coinhouse
- Pour acheter des cryptomonnaies au Canada visitez Bitbuy
- Pour sécuriser ou stocker vos cryptomonnaies, procurez-vous un portefeuille Ledger
- Pour transiger vos cryptos de façon anonyme, installez l'application NordVPN
Pour accumuler des cryptos en jouant :
Restez informé grâce à nos réseaux sociaux: