Club NEC : rencontre avec Laurent Chébaut et Manuel Proquin
Alors que le Club NEC prépare le listing de son token, le 1er juillet, Laurent Chébaut, Co-fondateur et Responsable gestion et partenariats du Club NEC, et Manuel Proquin, Chef de projet TNEC, ont bien voulu répondre aux questions de Cryptonews.
Comment a commencé l’idée du Club NEC ?
Laurent Chébaut :
L’idée, c’était de pouvoir apporter de solutions innovantes dans l’investissement. Il s’agissait d’apporter aux gens des informations qu’ils n’avaient pas. Nous voulions apporter ces solutions vers un maximum de monde, une ouverture vers l’investissement dans l’immobilier participe, la crypto, etc.
Comment avez-vous conçu ce club afin de rendre l’investissement facile à tous ?
Laurent Chébaut : Au départ, on était partis sur l’investissement, mais tout le monde n’a pas les fonds, et tout le monde ne sait pas comment les gérer. De fil en aiguille, grâce aux retours de nos membres et de nos utilisateurs, nous avons rajouté une couche de gestion de budget pour pouvoir, ensuite, aller investir. Tout le monde n’en est pas au même point en termes d’éducation financière, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle nous parlons de culture financière. Aujourd’hui, nous en sommes arrivés à cette économie circulaire dans l’investissement.
Aujourd’hui, le club s’articule autour de 4 piliers, notamment le pilier web3
Laurent Chébaut :
Le premier pilier, c’est la formation. Nous partons du principe qu’il faut que les gens apprennent dans différents vecteurs autour de la finance et de l’investissement.
Nous avons aussi un pilier recommandation. Nous apprenons aux gens à recommander des sociétés dans le vecteur de l’économie pour aider ces sociétés à continuer à grandir et à avoir de nouveau contrats. À l’inverse, ces sociétés vont aider les membres à gagner des compléments de revenu.
Le troisième pilier, c’est la gestion de budget : gérer ses finances, améliorer ses finances, avec des centrales d’achat, des bons plans, et des annuaires d’investissement. On retrouve des droits d’entrée négociés, voire inexistants, car nous avons pris le pari de ne jamais prendre de commissionnement ou de rétro commissionnement dans les investissements et recommandations, pour que ce soit toujours les membres et les partenaires qui aient le plus de gains.
Le quatrième pilier, c’est le web3. Moi, je l’ai découvert en 2019. Je me suis rendu compte durant le bull run de 2020 que beaucoup de gens y sont allés sans vraiment connaître. Beaucoup de gens ont gagné de l’argent, mais un nombre encore plus important de personne en ont perdu. Il y a aussi énormément de notions technologiques pures qui ne sont pas du tout dans la notion d’argent, comme la blockchain. Ce qui manque aujourd’hui, c’est que, beaucoup de gens partent dans le web3, sans se préoccuper des sociétés dans le web2.
Dans la communauté web3, on nous dit qu’on n’est pas assez web3. Dans la communauté web2, on nous dit qu’on n’est pas assez web2. C’est un peu pénible, mais ça montre aussi que nous sommes au cœur de la transition.
Manuel Proquin : La transition va dans les deux sens. Le cas d’école, ce sont les gens qui ont commencé dans le web2, mais il y a aussi des gens qui ont réussi dans le web3 et qui recherchent des solutions plus stables et mieux reconnues et qui cherchent un accès au web2.
Comment se matérialise votre pilier formation ?
Laurent Chébaut :
Dans la partie éducation, on retrouve 3 points qui, à mon sens, sont importants. Le premier, c’est l’e-learning. Nous avons une plateforme qui représente 150h de formation et qui continue à grandir.
Nous avons des ateliers ludiques en live et en local grâce à nos ambassadeurs et partenaires. Au travers de petits groupes, les membres peuvent apprendre des choses, mais l’aspect ludique leur fait intégrer les informations plus facilement.
Le troisième point, qui est un vecteur de plus en plus important, c’est notre forum interne. Les utilisateurs peuvent partager leurs propres expériences avec les autres. Les personnes en besoin, elles, peuvent bénéficier de l’expérience des autres. Les personnes qui aident le plus les autres peuvent obtenir des récompenses et être rémunérés. Certains journalistes nous ont d’ailleurs dit qu’on avait inventé le concept de Help-to-Earn.
Est-ce que vous avez un exemple récent de gains redistribués ?
Laurent Chébaut :
Nous avons lancé un jeu concours en rapport avec l’Euro 2024. Nous voulions mélanger le plaisir de jouer avec de l’airdrop crypto. Nous avons rajouté, en plus, des questions en rapport avec la culture financière et le web3. Chacun peut alors gagner des points qui pourront mener à des lots. Il y a 300 gagnants possibles.
Puisque nous abordons le sujet de l’Euro, pourrions-nous discuter des ambassadeurs du Club NEC ?
Laurent Chébaut :
Notre ambassadeur actionnaire, c’est Moussa Sissoko, joueur international qui jouait au FC Nantes il y a peu. Il nous aide aussi avec ses anciens collègues de l’équipe de France. Il nous a rejoints parce qu’il partage ces valeurs d’éducation. En effet, ce n’est pas parce que les joueurs professionnels ont de l’argent qu’ils ont l’éducation ou la culture financière nécessaire. Beaucoup de sportifs de haut niveau finissent banqueroute quelques années après la retraite. Moussa Sissoko nous a aussi rejoints parce qu’il a envie d’apprendre et qu’il est également entrepreneur.
Aujourd’hui, pour un entrepreneur un peu perdu et isolé, quel est intérêt, pour lui, d’entrer dans le Club NEC ?
Laurent Chébaut :
C’est mieux d’être entouré. L’avantage, ça sera la partie évènementielle. L’idée, c’est de créer du lien entre les entrepreneurs, mais aussi avec les particuliers. Dans la plupart des clubs d’affaire, on ne retrouve pas de lien entre les salariés et les chefs d’entreprises, par exemple.
Combien de membres avez-vous actuellement ?
Actuellement, nous en sommes à environ 550 membres. L’objectif, c’est de monter à 200,000 membres. Nous voulons une communauté large. Plus elle grandit, et plus nous pouvons négocier les bons plans et les remises sur les achats pour que chacun en profite.
Vous faites beaucoup d’évènement, virtuels et réels. Quelle est la fréquence de ces évènements et quels sont les liens que vous entretenez avec les membres du Club ?
Laurent Chébaut :
Nous proposons des afterworks à raison de 2 par mois par exemple. Aujourd’hui, nous sommes une équipe de 18 personnes avec des managers et ambassadeurs de proximité. L’objectif est de créer du lien réel.
Quelles sont les principales réussites du Club depuis ses débuts ?
Laurent Chébaut :
Il s’agissait d’un investissement en fonds propre. Notre plus grande fierté après 2 ans et demi, c’est notre légitimité. Nous ne sommes pas des pros du marketing, nous avons donc dû prouver encore et encore. Aujourd’hui, nous signons de beaux partenariats, nous avons récupéré de très bons labels, comme l’ADAN. Aujourd’hui, les médias commencent à parler de nous, et ça nous fait vraiment plaisir.
Comment voyez-vous l’évolution du Club dans les prochaines années ?
Laurent Chébaut :
On veut atteindre 200,000 membres francophones sous 5 ans. Notre prochain objectif, c’est de nous orienter culture financière à l’étranger. L’éducation financière reste quand même très franco-française. 82% des Français ont peur de leur avenir financier. 75% des Français admettent qu’ils manquent de culture financière. Quand on va à l’étranger, c’est différent. C’est pourquoi nous souhaitons grandir à l’étranger.
Nous voulons aussi davantage de partenariats avec de grandes enseignes, car on est plus fort à plusieurs. Le gros vecteur sera d’augmenter la taille de notre club deal. Nous voulons aller plus loin dans cette direction.
Qu’est-ce que Erudite World et son token ERU ?
Manuel Proquin :
La première particularité, c’est que nous sommes en contre tendance en comparaison de la plupart des projets qui ont une idée et une levée de fonds avec token qui servira de carburant. Nous sommes partis à l’inverse.
Nous avons constaté que 90% des tokens tombaient dans l’oubli parce qu’ils n’avaient pas d’utilité, ou avaient d’autres problèmes. Pendant 2 ans, nous avons créé l’économie du token. L’ERU n’est pas un token qui cherche à atteindre un nombre maximum de transactions par seconde. Nous sommes sur un token à utilité simple, rapporté à l’économie du Club et des autres entreprises partenaires qui viennent se greffer à l’économie du Club.
La première chose, c’est multiplier l’utilité du token au sein de l’écosystème d’entreprises partenaires, et de backer le token par son économie. C’est-à-dire que la trésorerie des entreprises peut créer une pression haussière sur le marché et ensuite brûler les tokens.
Il s’agit donc aussi de récompenser les membres du Club ?
Manuel Proquin :
Tout à fait. Au départ, la question, c’est « comment rendre l’investissement accessible à plus de personnes et comment éduquer plus de personnes ? », Il était donc logique de créer un token pour que les personnes se fassent la main. Nos utilisateurs viennent avec un objectif financier. Il doit donc y avoir un aspect spéculatif. En plus du buy back and burn, nous l’intégrons à des jeux, des recommandations entre les entreprises et les membres, etc. Dès qu’il y a une transaction économique, il y a un avantage à posséder du ERU.
Est-ce que quelqu’un qui ne fait pas partie du Club NEC peut acheter ce token et spéculer malgré tout ?
Manuel Proquin :
Le token sera listé le 1er juillet. N’importe qui, membre ou pas, pourra se positionner au prix de 1$. Le token est accessible à tous. En revanche, nous intégrons des avantages exclusifs réservés aux membres.
Nous avons décidé d’allouer une partie du chiffre d’affaires pour créer une DCA (Dollar-Cost Averaging) sur le token. La plupart des projets veulent que leur token ait une utilité et créent une barrière énorme en imposant d’acheter le token pour accéder au service.
Pour être accessibles, nous proposons un paiement en token, mais aussi un paiement en euro. Pour conserver la pression en termes d’utilité sur le token, c’est l’entreprise qui réalisera l’investissement. Les membres premium reçoivent des tokens ERU de manière mensuelle en DCA, offerts en plus de leur abonnement.
Vous avez donc cherché à créer un projet équilibré et qui puisse récompenser les membres
Manuel Proquin :
Une personne volontaire qui creuse pour comprendre les faiblesses des tokenomics et des projets actuels trouvera facilement les raisons de l’échec des projets. Nous avons au moins 8 stratégies financières qui permettent d’éviter ces erreurs, et elles sont présentes dans le Whitepaper du projet.
Laurent Chébaut : De plus, tous les tokens qu’obtiennent les membres et sociétés partenaires sont des tokens qui proviennent de pressions acheteuses. C’est un point important pour nous, car donner des tokens qui sortent des wallets de la société, ça serait juste faire de l’inflation.
Le TGE a lieu le 1er juillet. Aujourd’hui, le token est-il disponible en prévente ?
Manuel Proquin :
Oui, en rejoignant l’écosystème dès maintenant, il est possible de recevoir des tokens.
Laurent Chébaut : Nous avons mis en place des packs permettant d’intégrer le Club NEC. Normalement, le modèle d’abonnement est annuel. Nous avons créé des packs qui permettent de recevoir des cadeaux, dont des tokens ERU en avant-première. En faisant cela, j’investis sur moi-même, mes connaissances, ma culture, les bons plans, et je suis gratifié pour avoir aidé la communauté à grandir.
Manuel Proquin : Contrairement à 99.9% des projets, il n’y a pas de pression vendeuse au listing. Si quelqu’un veut vendre, au départ, il faudra acheter. Ensuite, il faut voir que l’économie du système participe à la croissance du token. Le club a cumulé de la trésorerie depuis 2 ans. Une partie est utilisée pour faire du buy back and burn qui permettra de faire monter le token semaine après semaine. Une autre partie de la trésorerie permettra d’acheter des tokens au prix du marché pour les donner aux membres.
Ça veut dire que le club NEC va devoir acheter pour respecter ses engagements. Donc, non seulement, il n’y a pas de pression vendeuse, mais les entreprises elle-même devront acheter leurs propres tokens.
Le mot de la fin
Laurent Chébaut :
Je pense que les gens ont compris notre volonté de transition. Tous ceux qui veulent nous rejoindre dans cette aventure, n’hésitez pas. Venez voir un live de présentation, venez discuter avec nous sur Telegram. Finalement, prendre un pack life, c’est comme investir dans une société via des actions, mais ici les actions ne sont pas tronquées. Pour moi, il y a un bel avenir sur les cryptos et sur la société.
Manuel Proquin : Je me sens fier par ce que nous proposons aujourd’hui sur le marché. La porte est ouverte.
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